Appareil digestif digestion estomac oesophage système digestif
Système digestif de l'Humain. Les aliments entrent dans le système digestif par la bouche, où ils sont mastiqués pendant quelques secondes avant d'être déglutis. Les aliments prennent de cinq à dix secondes pour descendre le long de l'oesophage et entrer dans l'estomac, où ils restent pendant deux à six heures pour être partiellement digérés. La digestion finale et l'absorption des nutriments se produisent dans l'intestin grêle et durent cinq à six heures. En 12 à 24 heures tous les residus de la digestion passent passent par le gros intestin, et les matières fécales sont expulsées par l'anus.
La digestion mécanique et la digestion chimique débutent toutes deux dans la bouche. Au cours de la mastication, les dents de diverses formes coupent, écrasent et broient les aliments afin de faciliter leur déglutition et augmenter leur surface. La présence d'aliments dans la cavité buccale (ou cavité orale) déclenche un réflexe nerveux qui incite les glandes salivaires à sécréter de la salive, laquelle parvient dans la cavité buccale par l'intermédiaire de conduits. Avant même que les aliments aient pénétré dans la bouche, la salivation peut se produire par anticipation en raison d'associations acquises entre l'action de manger et le moment de la journée, les odeurs de cuisson ou autres stimuli. Chez l'Humain, les glandes salivaires sécrètent chaque jour plus de 1 L de salive dans la cavité buccale. En solution dans la salive se trouve la mucine, une glycoprotéine semi-liquide qui protège la muqueuse délicate de la bouche contre l'abrasion et lubrifie les aliments pour faciliter leur déglutition. La salive contient des solutions tampons qui aident à prévenir la carie dentaire en neutralisant l'acide dans la bouche. En outre, la salive comporte des agents antibactériens qui tuent ou empêchent la reproduction d'un grand nombre de Bactéries qui entrent dans la bouche en même temps que les aliments. Par ailleurs, la salive possède certaines enzymes: l'amylase salivaire, une enzyme digestive, hydrolyse le glycogène et l'amidon; une lipase, qui provient de-la glande linguale supérieure, scinde de 10 à 30 % des triacylglycérols au cours de son séjour dans l'estomac. L'étendue de pH propice à cette lipase se situe entre 2 et 7,5. L'amylase salivaire peut couper une liaison seulement sur deux dans le glycogène et l'amidon, de sorte que le produit le plus petit de la digestion est le maltose, un disaccharide. Habituellement, les aliments ne séjournent pas assez longtemps dans la bouche pour permettre à l'amylase de scinder le glycogène en polysaccharides plus petits et compléter son processus de digestion; la fonction principale de l'amylase consiste peut-être à prévenir l'accumulation d'amidon collant entre les dents. Le pharynx, la région que nous appelons gorge, est un carrefour qui communique aussi bien avec l'oesophage qu'avec la trachée et la cavité nasale. Lorsque nous avalons, l'extrémité supérieure de la trachée bouge de telle façon que son ouverture est bloquée par un rabat cartilagineux appelé épiglotte (voir déglutition). On peut observer ce mouvement quand la « pomme d'Adam » monte et descend au cours de la déglutition. L'épiglotte et les cordes vocales qui se trouvent dans l'ouverture de la trachée empêchent les aliments et les liquïdes dans les voies respiratoires. Normalement, de déglutition assure l'entrée du bol alimentaire dans l'cesophage. CEsophage Estomac Une couche de mucus élaboré par certaines cellules épithéliales contribue à empêcher la digestion de la muqueuse gastrique par la pepsine et l'acide contenus dans le suc gastrique. Malgré cette couche de mucus, l'épithélium se désagrège constamment, et la mitose doit générer suffisamment de cellules pour remplacer complètement la muqueuse gastrique tous les trois jours. Lorsque la pepsine et l'acide détruisent la muqueuse plus rapidement qu'elle ne se régénère, des lésions appelées ulcères gastriques apparaissent. La sécrétion gastrique obéit à une combinaison d'influx nerveux et d'hormones. Lorsque nous voyons, sentons ou goûtons des aliments, le cerveau transmet un message nerveux à l'estomac, qui amorce la sécrétion de suc gastrique. Certaines substances contenues dans les aliments, par exemple les courtes chaînes d'acides aminés et les polypeptides, incitent alors les cellules endocrines de la muqueuse gastrique à libérer dans le système circulatoire une hormone appelée gastrine. En retournant graduellement de la circulation sanguine vers la muqueuse de l'estomac, la gastrine entraîne une sécrétion accrue de suc gastrique. Ainsi, à l'heure du repas se produit une vague initiale de sécrétion gastrique, suivie par une sécrétion soutenue qui continue d'ajouter du suc gastrique aux aliments pendant quelque temps. Si le pH du contenu de l'estomac chute, l'acide inhibe la libération de gastrine, ce qui diminue la sécrétion de suc gastrique; voici un exemple de rétro-inhibition. Chaque jour, la muqueuse gastrique sécrète à peu près 3 L de suc gastrique. Toutes les 20 secondes environ, les muscles lisses de l'estomac en brassent et pétrissent le contenu. Lorsqu'un estomac vide subit cette action, la faim se fait sentir par des tiraillements. (La sensation de faim est également déclenchée par l'hypothalamus, un des centres de l'encéphale qui surveille l'apport alimentaire du sang.) Quelquefois, l'estomac gargouille suffisamment fort pour se faire entendre sans le secours d'un stéthoscope. Le bol alimentaire qui se mélange au suc gastrique dans l'estomac devient rapidement une bouillie alimentaire appelée chyme acide. La plupart du temps, l'estomac est fermé à ses deux extrémités (voir la figure ). Le cardia, l'ouverture par laquelle l'estomac communique avec l'oesophage, ne se dilate habituellement qu'à l'arrivée d'un bol alimentaire poussé par péristaltisme. Parfois, le reflux de chyme acide dans la partie inférieure de l'oesophage cause des aigreurs (« brûlures d'estomac »). (Si le reflux devient un problème persistant, un ulcère peut se former dans l'oesophage.Le cardia s'ouvre de façon intermittente à chaque vague de péristaltisme qui apporte un bol alimentaire.Dans la partie inférieure de l'estomac se trouve le muscle sphincter pylorique, qui contribue à faire passer le Il se produit une digestion restreinte de l'amidon dans cavité buccale et une digestion partielle des protéines (F. la pepsine) et des lipides (par les lipases linguales) dans l'estomac. Toutefois, la majeure partie de l'hydrolyse enzymatique des macromolécules alimentaires se déroule dans l'intestin grêle. D'une longueur de plus de 6 l'intestin grêle forme le segment le plus long du tube digestif (son nom vient de son petit diamètre en comparaison avec celui du gros intestin). L'intestin grêle est non seulement le principal organe de la digestion, mais aussi la partie du système digestif qui assure l'absorption de plupart des nutriments et leur transport vers le systeme circulatoire. Régulation des sécrétions digestives Plusieurs autres organes contribuent à la digestion dans l'intestin grêle en produisant, emmagasinant et sécrétant divers sucs digestifs. Un de ces organes, le pancréas, produit différerentes. hydrolases ainsi qu'une solution alcaline riche en ions chydrogénocarbonate (HC03-). Ces ions dissous forment une solution tampon qui neutralise l'acidité du chyme de l'estomac.
Le pH acide du chyme qui entre dans le duodénum déclenche la libération par la muqueuse intestinale d'une deuxième hormone la sécrétine. Cette hormone active la sécrétion d'ions hydrogénocarbonate par le pancréas afin de neutraliser le chyme acide. Une troisième hormone, la cholécystokinine (CCK), provient de certaines cellules de la muqueuse duodénale qui réagissent à la présence de graisses ou de polypeptides dans le chyme; la CCK inerte ~,ésicule biliaire à se contracter et à libérer de la bile -- le duodénum. La CCK déclenche également la litébération d'enzymes pancréatiques. Le chyme, surtout s'il est riche en graisses, entraîne aussi la sécrétion par le duodénum d'une quatrième hormone, le peptide inhibiteur gastrrique (GIP, « gastric inhibitory peptide »), qui inhibe la sécrétion et le péristaltisme dans l'estomac et, par conséquent, ralentit l'entrée des aliments dans le duodénum. (source:Biologie +CAMPBELL+ adaptation et révision scientifique extrait) Hautde la bouche à l'estomac: réflexe de déglutition et péristaltisme cesophagien. (1) le réflexe de déglutition est déclenché par l'arrivée du bol alimentaire dans le Pharynx. (2) Le sphincter oesophagien supérieur, ordinairement fermé par contraction musculaire, se relâche et permet au bol d'entrer dans l'oesophage. Le larynx, la partie supérieure des voies respiratoires, se déplace vers le haut et renverse l'épiglotte sur la glotte, ce qui empêche le bol alimentaire de s'introduire dans la trachée. (3) Après l'entrée e du bol dans l'oesophage, le larynx s'abaisse et ouvre les voies respiratoires. Des ondes de contraction musculaire (péristaltisme) font descendre le bol dans l'oesophage jusqu'à l'estomac.
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