Les méningites sont des maladies pluri-originaires que l'on rencontre surtout en Afrique subsaharienne, entre le Sénégal et la Gambie à l'ouest, entre l'éthiopie et le Mozambique à l'est. La manifestation est fréquente lors à la saison sèche locale, c'est-à-dire entre les mois de décembre et juin. Dans cette partie du monde, en moyenne, entre 100 et 800 personnes sur 100 000 en sont atteintes.
Description des méningites
Comme son nom l'indique, les méningites touchent surtout les méninges, parties du cerveau enveloppant la moelle épinière. La maladie est surtout due à une invasion virale. 8 sur 10 cas de méningite viennent de la Coxsackie A virus ou, en plus petite portion de l'Herpès virus.
Mais la maladie peut aussi venir des germes microbiens comme le méningocoque, Haemophilus influenzae, le bacille de Koch, le streptocoque B et la Listeria monocytogenes. Des invasions parasitaires seront enregistrées surtout chez les individus immunodéprimés. D'autres cas, très rare, viennent des réactions méningées sans germes dans le liquide céphalo-rachidien, comme la fièvre pourprée des Montagnes Rocheuses, d'autres rickettsioses et les sinusites.
Les risques de contagion sont graves dans les pays plus atteints : rapport étroit avec un individu infecté, pour des individus fumeurs et ceux qui sont souvent stressés ou en fatigués.
Sans traitements appropriés, la méningite peut dégénérer à une surdité neurosensorielle, des troubles de comportement, un retard mental, des troubles de la mémoire, au syndrome de sécrétion inappropriée, des déficits neurologiques focaux, un Coma et même au décès.
Les symptômes
Pour les sujets de plus de 2 ans, il n'est pas difficile de déceler la méningite avec l'apparition des signes suivants : hyperthermie, céphalée important, raideur du cou, l'hypersensibilité à la lumière, crise épileptique, nausées et vomissements, confusion, léthargie et somnolence et éventuellement l'éruption cutanée.
Mais le cas est plus compliqué pour les bébés, car les symptômes ne sont pas toujours liés à la méningite. C'est le cas des pleurs sans arrêt, des irritabilités et des somnolences excessives ainsi que le manque d'appétit.
Les remèdes
La première technique de traitement de la méningite est l'étiologie, c'est-à-dire l'étude des causes et des facteurs d'une maladie. Après un premier diagnostic positif, le médecin conseille la prise d'une céphalosporine de troisième génération injectable, appelée céfotaxime.
Pour une méningite à pneumocoque, cette dernière est associée à la vancomycine. Pour une méningite de type Purpura fulminant, il faut ajouter l'administration de ceftriaxone et d'amoxicilline.
Il est aussi possible de faire un traitement préventif pour la famille du patient, avec de la rifampicine, de la spiramycine ou des vaccins. Le repos et la convalescence sont conseillés.