Les épreuves d`ADMISSIBILITE et d`ADMISSION aux Concours aide soignant
Les épreuves de sélection comprennent :
1. Une épreuve écrite et anonyme d`admissibilité, d`une durée de deux heures, notée sur 20, portant sur le programme de biologie humaine, nutrition et alimentation du brevet d`études professionnelles carrières sanitaires et sociales et permettant d`apprécier les connaissances du candidat, sa faculté de compréhension et de réflexion, et sa capacité à s`exprimer par écrit.
2. Une épreuve orale d`admission au concours, notée sur 20, consistant en un entretien de 15 minutes avec le jury, précédé de 10 minutes de préparation, à partir d`un thème relevant du domaine sanitaire et social.
Peuvent se présenter à l`épreuve d`admissibilité au concours aides soignantes :
1. Les candidats titulaires du diplôme national du brevet
2. Les candidats titulaires du certificat d`aptitude professionnelle petite enfance.
3. Les candidats ayant suivi une classe de première préparant au baccalauréat.
1. Peuvent également se présenter à l`épreuve d`admissibilité les candidats justifiant au ler janvier de l`année des épreuves, d`une activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à la sécurité sociale, d`une durée de deux ans pour les personnes issues du secteur hospitalier, social et médico-social et de trois ans pour les autres candidats.
Sont assimilés à une activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à la séurité sociale et pour la durée correspondante
1. Le service national,
2. L`éducation d`un enfant au sens de la loi du ler juillet 1980,
3. L`inscription à l`agence nationale pour l`emploi en qualité de demandeur d`emploi,
4. La participation à un dispositif de formation professionnelle destiné aux jeunes à la recherche d`un emploi ou d`une qualification.
Peuvent se présenter à t`épreuve d`admission
l. Les candidats ayant obtenu une note supérieure ou égale à 10/20 à l`épreuve écrite d`admissibilité,
2. Les candidats titulaires du brevet détudes professionnelles carrières sanitaires et sociales,
3. Les candidats titulaires du brevet d`études professionnelles agricoles, option services aux personnes.
DEROGATION :
Les élèves aides-soignants sont recrutés parmi les agents des services hospitaliers et les agents des services hospitaliers qualifiés de la fonction publique hospitalière réunissant au moins 3 ans de fonction en ces qualités et ayant fait l`objet d`une sélection professionnelle et d`un avis de la Commission Administrative Paritaire.
Voici un sujet type du concours d'aides soignants
SUJET à réaliser en 1 h30 !
Question 1 = 3 points
1-1 - Complétez le schéma de la circulation
sanguine ci-joint par les légendes
appropriées
1-2 - Indiquer par des fleches, le sens de la circulation sanguine.
Question 2 = 3 points
2-1- Le sang est un tissu.
a) Donnez le nom du tissu.
b) Citez deux types de cellules sanguines.
c) Nommez la partie liquide du sang.
2-2 - Il existe trois types de vaisseaux
sanguins.
a) Citez les.
b) Donnez le rôle de l'un d'entre eux.
2-3 - Citez l'hormone qui favorise la
pénétration du glucose dans les cellules et le
nom de la glande qui la sécrète.
Question 3 = 4 points
Recommandations nutritionnelles pour le travailleur de force :
Apport en énergie
: 12 500 kJ/jour, dont 12 % sous forme de protéines
Apport protéique
réparti en :
- 50 % de protéines
d'origine animale
- 50 % de protéines
d'origine végétale
La viande contient en moyenne 20 % de protéines animales.
3-1 - Calculez l'énergie apportée par les protéines chez le travailleur.
3-2 - Calculez la quantité de protides que doit consommer cet individu par jour.
3-3- Si la viande est la seule source
protéique d'origine animale, calculez la
ration quotidienne de viande de ce travailleur.
Obésité des enfants - ENRAYER
"L'EPIDEMIE"
(Mutualité Française n° 4 - 2ème semestre 2001)
Comme aux Etats-Unis, le nombre d'enfants obèses ou en surpoids
ne cesse d'augmenter dans
les pays européens. La France, touchée comme les autres, prend
des mesures pour arrêter cette
épidémie considérée comme une priorité de
santé publique.
Pourquoi lutter avec tant d'énergie contre l'obésité ?
Y aurait-il donc jugement de valeur ?
Non. L'obésité a des conséquences graves sur la santé.
Elle est notamment responsable de
maladies cardio-vasculaires, première cause de mortalité des Français
(un tiers des décès). Or
un enfant obèse a de forts risques de devenir un adulte obèse.
Attention, l'excès de poids ne se juge pas subjectivement. Pour les adultes,
il est défini
médicalement par le calcul de 'indice de masse corporelle (IMC). Un rapport
taille/hanches
de plus de 0.80 chez la femme (ou plus de 90 cm de tour de taille) et de 0,95
chez l'homme
(ou plus de 100 cm) permet également de diagnostiquer une obésité.
Pour les enfants, le calcul de l'IMC dépend de leur courbe de croissance
et de leur âge et
figure obligatoirement sur le carnet de santé, depuis 1995. Seul le médecin
traitant peut
diagnostiquer une obésité et surtout décider de la conduite
à tenir. Chaque enfant est différent,
chaque cas est unique, il n'existe pas de traitement standard et le phase de
croissance interdit
tout régime restrictif.
GENETIQUE OU DIETETIQUE ?
Difficile de mesurer la juste part entre les facteurs génétiques
et les facteurs comportementaux
et environnementaux dans l'apparition de l'obésité. L'organisme
a besoin de la masse grasse
pour produire chaleur et énergie et résister à des efforts
prolongés. Ses besoins doivent être
couverts par les entrées de calories dans l'organisme. Si les apports
énergétiques (par
l'alimentation) sont supérieurs aux dépenses, alors le corps stocke
le surplus.
Des études ont montré qu'avoir un parent obèse augmente
de 40 % le risque de le devenir et
quand les deux parents sont obèses, le risque grimpe à 80 %. Un
poids élevé à la naissance ou
un bond de l'IMC avant 6 ans peut laisser présager une future obésité.
Pour autant, le
surpoids résulte rarement d'une cause organique.
MANGER MIEUX, BOUGER PLUS
A l'origine de la majorité des obésités infantiles se rencontrent
mauvaises habitudes
alimentaires, sédentarité et, dans une moindre mesure, le stress.
Les observations menées
incriminent le grignotage incessant, une consommation excessive d'aliments industriels
trop
gras et trop sucrés qui ne procurent pas de sensation de satiété
et l'absence de petit déjeuner.
L'usage intensif de la télévision et de l'ordinateur au détriment
de l'activité sportive favorise
l'embonpoint. Certains chercheurs établissent un lien entre une forte
prise de poids et des
situations de tensions pour l'enfant : divorce difficile, pression de réussite
scolaire. enfants
trop livrés à eux-mêmes ou, au contraire, enfant unique
étouffé... Devant l'influence du
comportement sur l'obésité, le gouvernement français a
décidé de réagir et vient de lancer un
Plan National Nutrition et Santé( le PNNS) qui concerne adultes et enfants.
Seul le goût du sucré est inné ; apprécier les autres saveurs dépend d'un apprentissage patient.
Les nutritionnistes conseillent aujourd'hui d'oublier un peu le sucre ; de ne pas en rajouter
dans les yoghourts, ni dans les petits suisses. ni les compotes, ni les boissons.
C'est dès l'enfance qu'il faut prendre l'habitude de boire de l'eau plate sans sirop pendant et
entre les repas, du lait "nature" au petit déjeuner et au goûter, et non pas des jus de fruits ou
des boissons chocolatées sucrées (sauf à l'occasion exceptionnelle d'un anniversaire par
exemple). Les gâteaux et les confiseries ne doivent surtout pas devenir des récompenses
("finis tes haricots verts, tu auras un dessert" ou "si tu ne les finis pas, tu seras privé de
dessert"), ni le moyen de calmer les colères et les pleurs des enfants, ou les angoisses des
parents...
LA NOURRITURE PLAISIR
Un nourrisson qui pleure n'a pas forcément faim ; et ses besoins peuvent varier d'un biberon
ou d'une tétée à l'autre. Personne ne mange "pour faire plaisir à quelqu'un" (pas de : "une
cuillère pour papa...). Se nourrir est un besoin vital à satisfaire le plus agréablement possible,
dans le calme et pour son propre plaisir. Quatre repas par jour, dont un vrai petit déjeuner et
un goûter composés de laitages, de pain (ou de céréales non sucrées) et de fruits frais, voilà le
bon rythme pour les enfants.
Il est fondamental de les inviter à respecter leurs sensations de faim et de satiété. Donc il ne
faut pas féliciter un enfant qui "mange bien", ni réprimer un enfant qui n'a plus faim, encore
moins le forcer à terminer son assiette. Manger parce qu'on a faim, se laisser surprendre par
des saveurs, des couleurs et des associations nouvelles, être curieux et se faire plaisir,
tel pourrait bien être le chemin d'une relation paisible avec la nourriture.
4--1 - Définissez les mots suivants
Épidémie
Génétique
Obésité
Sédentarité
4-2 - Justifiez l'emploi du terme "Épidémie" dans le
contexte du texte proposé (en 2 lignes
maximum).
4-3 - Listez les facteurs qui favorisent l'obésité chez
un enfant.
4-4 - Listez quatre conséquences de l'obésité nuisibles
à la
santé.
Correction
Réponses au test d'aides soignants
La Circulation sanguine